Débuter le Sommeil polyphasique : mes 5 conseils

débuter le sommeil polyphasique

Tu n’as pas dormi la nuit dernière ?
C’est normal quand on est amoureux, on fait des folies. L’ennui, c’est que maintenant, tu as besoin de récupérer. Tu dois travailler tes TD rapidement pour profiter du WE. Surtout que dimanche, tu seras de nouveau éclaté (soirée du samedi oblige).
Pour cela, il n’y a pas de secret il faut se reposer. Mais attention, il y a se reposer et se reposer. Dormir 10 heures ou ne rien faire pendant 3 jours ne sont pas forcément les manières les plus efficaces.
Entendons-nous bien. Si tu peux te permettre de le faire, tant mieux. Fais-le. En revanche, si c’est pour te retrouver débordé par la suite, cela n’en vaut pas la peine.
Dans le cadre du sommeil polyphasique, tu apprends justement à te reposer de manière optimale. Attention, je te rappelle que le sommeil polyphasique est une pratique comportant des risques. Renseigne-toi bien avant de te lancer dans l’aventure.
N’hésite pas d’ailleurs à me contacter par mail : damien @lesystemeb.fr

Aujourd’hui, je te partage 5 conseils qui vont te permettre de débuter le sommeil polyphasique plus sereinement.

1/ Se reposer et retrouver la forme physique et mentale

débuter le sommeil polyphasique

Avant d’entamer une démarche de sommeil polyphasique, assure-toi d’être bonne forme. Que ce soit physique ou mentale. Pour en être sûr, il y a plusieurs indices :

  • Es-tu du genre à te réveiller fatigué le matin ?
  • Ou as-tu du mal à t’endormir le soir ?
  • Est-ce que lorsque tu fais du sport, tu prends plusieurs jours à récupérer ?
  • As-tu une bonne libido ?

Si tu as répondu oui à au moins une de ces questions, il est fort probable que tu sois trop fatigué pour entamer un sommeil polyphasique. Tout dépendra ton stade de fatigue et ta capacité de récupération.
Si ta capacité adaptative est puissante, cela ne posera pas de problèmes en principe. Pour avoir une estimation de ta capacité d’adaptation, il te suffit de voir si tu corresponds à l’un de ces profils :

  • profils jeunes en général,
  • personnes qui ne tombent jamais malade,
  • les personnes débordant d’énergie sans avoir à se shooter de caféine ou de nicotine (je ne parle même pas de la cocaïne…),

A défaut, il est probable que tu sois dans la moyenne. En revanche, si tu as tendance à procrastiner, que tu as du mal avec le changement (résistance au changement), que tu es plutôt associable ou aigris, il y a de fortes chances que tu sois tellement épuisé que ta capacité adaptative soit très faible.

Comme tu le vois, avant de commencer le sommeil polyphasique, il faut avant tout apprendre à se connaître.

2/ Faire le SP pour les bonnes raisons

Ensuite, mon second conseil pour débuter le sommeil polyphasique porte sur les raisons. Le “pourquoi” tu veux faire du sommeil polyphasique ?

Voici mes recommandations :

  • ne pas le faire pour du travail, mais pour des loisirs : si ton seul objectif est de travailler plus, alors tu vas droit vers le burn-out. Si au contraire, tu souhaites utiliser ce temps et cette énergie essentiellement pour tes passions et loisirs, alors, fonce. Tu seras plus heureux, en meilleur santé, et en principe moins stressé.
  • s’établir un programme ou une To-do-list des choses qui te tiens le plus à cœur : pour être sûr de tenir la phase d’adaptation (le plus dur), je te recommande vivement de lister ce qui te passionne. Cela te motivera dans les moments durs. Et cela t’assurera de bien suivre ma première recommandation.
  • enfin, si tu en as la possibilité, débute avec un partenaire de sommeil polyphasique : vivre cette expérience à deux est plus simple. Elle est sans doute plus intense également. Il s’agit d’un idéal. Après, tu fais avec ce que tu as et comme tu veux.

3/ Bien calculer ses cycles de sommeil

débuter le sommeil polyphasique

Une fois les conseils du dessus respectés :

  • tu es en pleine forme,
  • avec une bonne capacité d’adaptation
  • une to-do-list de rêve,
  • un planning de loisirs blindé
  • et ton partenaire trouvé.

Tu vas pouvoir choisir ton rythme et commencer ?

Non, pas encore. Tu dois calculer tes cycles de sommeil et en établir les horaires.
Pour se faire, il y a plusieurs façons de procéder. La plus simple est de se coucher à l’heure où on se sent fatigué naturellement. Sans jamais lutter. Puis se coucher. Note l’heure qu’il est à ce moment.
Dors immédiatement. Ne mets surtout pas de réveil. Quand tu te réveilles, note l’heure.
Calcul alors le temps que tu as dormi. Divise le total d’heures par 5 (nombre de cycles de sommeil moyen). Tu obtiens alors la durée d’un cycle de sommeil.

Exemple :

  • je m’endors à 23h
  • je me réveille à 8h
  • cela fait un sommeil de 9h

Par conséquent, un cycle de sommeil = 9 / 5 = 1,8 h soit 1h48 minutes.
C’est simple non ?
Si jamais ton résultat est inférieur à 1h30, divise par 4 au lieu de 5. Et si jamais ton résultat est supérieur à 2h, divise par 6 au lieu de 5 cycles.

Maintenant que tu as ton nombre de cycles de sommeil, tu as besoin, pour débuter le sommeil polyphasique, de maîtriser la micro-sieste.

4/ Apprendre à faire une micro-sieste

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Pour réussir ton adaptation au sommeil polyphasique plus rapidement. Et surtout plus facilement. Il te faut maîtriser l’art de la micro-sieste.
La micro-sieste, tout d’abord, c’est dormir entre 10 et 20 minutes maximum. En quelques secondes tu passes d’un état de relaxation à sommeil paradoxal. C’est-à-dire que tu rêves. Ton cerveau se met alors à récupérer de manière incroyable. Tu vas récupérer en mode intensif.
Pour réussir une micro-sieste, il faut d’abord réunir quelques conditions.
Être le plus à jeun possible de substance “excitantes” :

  • caféine, théine,
  • nicotine,
  • médicaments anxiolytiques et compagnie,
  • sucre en grande quantité (une clémentine ne changera pas grand chose, en revanche un verre de soda…)
  • tout excitant de manière générale

Ensuite, cale toi dans une position confortable et dans un lieu calme. Ajuste la luminosité si possible.

Enfin, relaxe-toi. Essaie de faire le vide dans ta tête. Pour cela, tu peux utiliser les applications de méditations, les vidéos sur Youtube sur la cohérence cardiaque ou encore utiliser des exercices de sophrologie.
Lorsque tu seras en manque de sommeil, ces exercices t’aideront à partir mieux et plus rapidement.

5/ Débuter la phase d’adaptation pendant des journées de congé

La phase d’adaptation est très compliquée. Tu vas généralement ressentir des phases de fatigue intense. Une envie irrépressible de dormir. C’est normal. Ton corps sera en mode survie. Mais comme pour le froid, le chaud ou la faim, ton corps est capable de résister à un manque de sommeil (dans une certaine limite bien entendue).
D’où mon focus sur ta capacité d’adaptation au début de l’article. Cela variera fortement d’une personne à l’autre, et à un moment ou un autre de sa vie.
Choisis un rythme qui soit suffisamment dur sans être trop extrême au début.
Essaie également de passer cette phase d’adaptation en dehors de tes cours ou horaires de travail (jours de congé par exemple)

Conclusion

Si après la lecture de cet article, tu souhaites toujours débuter le sommeil polyphasique, écris moi. Je serai ravi d’échanger avec toi et te conseiller : damien @lesystemeb.fr