Comment dormir moins pour dormir mieux

Comment dormir moins pour dormir mieux

Le sommeil polyphasique serait-il la solution ?

Dans notre culture actuelle, nous avons tendance à penser que la quantité est le critère le plus important. Sans doute est-ce lié à notre mode de vie axé sur l’aspect matériel. Or le sommeil n’est pas quelque chose de saisissable. Il s’agit d’un processus biologique interne. Comme tout ce qui est biologique, il est possible d’optimiser son fonctionnement dans une certaine mesure. Mais alors comment dormir moins pour dormir mieux ?

Optimiser son cerveau

En d’autres termes, il est possible d’améliorer la qualité de son sommeil de sorte à ne plus manquer de sommeil sans même augmenter son temps de repos (voire en diminuant son temps de sommeil). Il s’agit de cette fameuse question “Comment dormir moins pour dormir mieux”?

D’une perte de temps pour certaines personnes, un sommeil optimisé peut devenir un atout majeur générateur… de temps supplémentaire ! Ce temps produit revêt plusieurs formes.

D’abord, nous augmentons notre énergie au réveil. Nous sommes plus efficace, plus productif. Ce premier gain de temps, quelque peu invisible, a également pour vertu de nous faire nous sentir bien.

Ensuite, comme nous le verrons dans l’hypothèse du sommeil polyphasique, il est possible également de réduire son temps de sommeil. Cette diminution pourra se faire à la fois naturellement et artificiellement.

Cependant, la pratique du sommeil polyphasique comprends évidemment des contre-indications sérieuses. Mais avant de comprendre tous les enjeux du sommeil polyphasique, je prends le parti que vous devez en premier lieu comprendre le fonctionnement du sommeil. Le sommeil polyphasique c’est : Comment dormir moins pour dormir mieux !

Le rôle du sommeil ainsi que ses effets sur le cerveau et le corps

Pendant notre sommeil, saviez-vous que notre cerveau et notre corps sont en réalité très actifs ? Il s’agit d’une phase de récupération. On « recharge » les batteries.

D’ailleurs vous n’avez jamais remarqué que lorsque l’on branche un chargeur pour des piles ou une batterie celle-ci chauffe ? Cette chaleur est produite en raison de réactions chimiques produites en raison d’un courant électrique.

Lorsque l’on s’endort, c’est comme si nous nous branchions à une prise électrique. Il se produit alors tout un ensemble de réactions chimiques : dans notre cerveau (mémorisation), corps (reconstruction musculaire).

Comment dormir moins pour dormir mieux

Le fonctionnement du sommeil

Notre sommeil se décompose en “cycles de sommeils”, subdivisés également en 4 phases :

  • l’endormissement
  • le sommeil lent léger
  • le sommeil lent profond
  • le sommeil paradoxal qui termine le cycle

Un cycle complet peut durer entre 1h30 et 2h00 selon les individus. Elle peut également varier selon nos habitudes de sommeil (changement de rythme de jour puis de nuit, sommeil polyphasique, notre hygiène de vie, notre état de fatigue, etc.). Deux phases semblent réellement importantes dans notre récupération : le sommeil profond et le sommeil paradoxal.

Les phases de sommeil léger et l’endormissement n’auraient aucun rôle particuliers mis à part qu’ils prépareraient les phases suivantes, celles qui nous intéressent pour le moment. A partir de ce constat, nous pouvons nous demander s’il ne faudrait pas tout simplement supprimer ces phases de sommeil pour gagner du temps. Mais comment dormir moins pour dormir mieux ?

La phase de sommeil profond

Cette phase de sommeil privilégierait la récupération physique plutôt que celle cérébrale. Mais évidemment des études scientifiques ont tendances à parfois se contredire sur ces domaines encore peu explorés. En effet, durant la phase de sommeil profond tous les muscles sont dans un état de décontraction totale. Vous ne pouvez plus bouger. Vous êtes dans un sommeil… profond ! L’activité du cerveau y ait assez modérée en comparaison à la phase de sommeil polyphasique. D’où l’hypothèse que cette phase de sommeil profond correspondrait à la récupération physique.

Il ressort également de mon expérience personnelle que la récupération sportive est nettement meilleure lorsque le sommeil est effectué allongé (décontraction totale des muscles possible) plutôt qu’assis (décontraction totale impossible). Evidemment, il ne s’agit que de théories confortées par mes seules expériences. Il vous reviendra d’explorer votre sommeil et d’apprendre à le connaître pour voir si ces théorie s’appliquent.

La phase de sommeil paradoxal (ou REM)

Cette phase arrive en fin de cycle de sommeil. Il s’agit de la fameuse phase de « rêves ». Elle aurait pour rôle essentiel la reconstruction et récupération cérébrale. Elle ne représenterait qu’environ 20 minutes par cycle de sommeil (1h30 à 2h00).

Notre cerveau est très actif durant cette phase. Il est même presqu’anormalement actif. A un tel point que nos yeux bougeraient d’après plusieurs expériences. Nous savons que nous pouvons également entendre certaines choses lorsque l’on rêve, sans pour autant se réveiller. Comme si notre cerveau reproduisait tous les signaux sensoriels assimilés durant la journée et les triait pour ne garder que ceux « pertinents ». A ceci s’ajoute alors les signaux extérieurs.

Bref. Tout ça pour dire que lorsque vous avez mal à la tête à cause de la fatigue ou que vous êtes « stone » à la fin de la journée, ne cherchez plus. Prenez une petite dose de REM.

Quoi ? ça ne se trouve pas dans la boutique du coin ? Mais qui a dit qu’il fallait payer ?

Cette ressource vous l’avez en vous, et elle n’est rien qu’à vous. Personne ne peut vous la prendre. Toutefois, vous devez savoir comment l’obtenir. Sinon, vous n’irez pas bien loin.

Augmenter sa part de REM dans son temps de sommeil

Il s’agit de l’axe principal d’amélioration de son sommeil. L’augmentation du temps de REM ou de sa part (pourcentage) dans chaque cycle de sommeil.

Comment dormir moins pour dormir mieux  : la méthode

Rien de plus simple : ajouter des micro-siestes à vos journées dans la mesure du possible sans que celles-ci ne soit trop nombreuses (3 maximum). Sans modifier vos habitudes de sommeil vous augmenterez doucement mais surement votre part de REM. De plus, à l’issu d’une micro-sieste, normalement vous êtes plus productif et moins fatigué.

Une autre astuce, plus facile à mettre en place généralement, mais moins spectaculaire est de se fixer des horaires de coucher et de lever régulières. Il faut alors se fixer une heure de coucher et une heure de levée qui soit toujours la même. Afin de tirer le maximum de cette habitude, veiller :

  • à manger au moins 2h à 3h avant l’heure de coucher, ne pas manger d’aliments trop riches.

  • mais également ne plus consulter d’écrans lumineux durant la dernière heure précédent le sommeil

  • ne pas faire d’activité physique ou sportive au moins 2h avant de se coucher

  • ne pas consommer de substance excitante (café, thé, nicotine, etc.) dans les 6h précédentes l’heure de coucher

En suivant tous ces conseils, notamment “Comment dormir moins pour dormir mieux”, en principe votre sommeil commencera à être optimisé. Vous gagnerez alors en efficacité durant la journée, et donc du temps.

Mais pourquoi je vous parle toujours de gagner du temps ? Parce que le temps c’est de l’argent ? Non, pas vraiment, même si c’est un peu vrai. Non, en réalité le temps est une ressource limitée. D’autant plus que nous avons des tâches impératives à effectuer et elles nous demandent du temps. Résultat, il ne nous reste que très peu de temps pour nous, pour profiter. L’optimisation du sommeil est une bonne solution pour améliorer son quotidien en dégageant quelques minutes par jours pour soit.

Cependant, si cela ne vous suffisez pas, je vous invite à consulter l’article sur les avantages et les inconvénients du sommeil polyphasique qui vous permettra de gagner jusqu’à plusieurs heures entières par jour.