De la magie dans tes études de Droit, pour plus de magie dans ta vie

En effet, c’est moi le mec sérieux sur la photo. Juriste en assurance de personnes pendant 3 ans et formateur depuis 3 ans.

Je donne également des cours particuliers à des étudiants en Droit depuis maintenant plus de 5 ans.

Face aux carences des étudiants en méthodes juridique, de travail et de révision, j’ai décidé de créer ce site. Les premiers articles sont d’ailleurs consacrés à ces thèmes. Puis, me rendant compte que mes seuls articles ne suffirait pas à endiguer le problème, j’ai créé des formations en ligne :

Et je me propose d’accompagner tout étudiant à travers un mentoring. Si cela t’intéresse, contacte-moi directement : damien @lesystemeb.fr

Ma démarche est simple : mettre de la magie dans les études de Droit pour les rendre accessible au plus grand nombre.

Que tu sois le premier ou le dernier de la classe. Que tu sois jeune bachelier ou père de famille, fille d’avocat ou caissière d’un supermarché, nous devons tous pouvoir réaliser nos rêves. Si ton rêve est d’obtenir un diplôme en Droit, alors je t’aiderai à le réaliser.

Et comme si tout cela ne suffisait pas, j’ai publié un livre regroupant tous mes meilleurs conseils pour réussir ses révisions :

Si tu as des questions, tu peux me les adresser à cette adresse : damien@lesystemeb.fr

Les premiers jours à la fac

Février 2010 (hé oui je ne suis plus tout jeune^^) je dois finaliser mes vœux sur le site APB (le site tristement devenu célèbre aujourd’hui). Je suis en terminale S, et je m’oriente vers des études de médecines. Mes vœux sont inscrits depuis 2 mois environ.

Oui mais voilà, le doute s’empare de moi. Alors que je rêve de devenir médecin urgentiste depuis déjà quelques années, je ne suis plus sur de rien.

J’explore toutes les voies possibles : le paramédical (infirmier notamment), ingénieur, assistant social et j’envisageais même l’éventualité de partir dans un parcours « professionnel »… Oui, oui sérieusement lol (je dénigre pas ces parcours, mais c’est juste que ça n’avait rien à voir avec mes rêves à ce moment là).

Chaque jour je changeais de carrière, de projet de vie. Il s’agissait sans doute de la semaine la plus importante de ma vie (du moins c’est ainsi que je percevais les choses).

Lorsque enfin est arrivé le dernier jour, la deadline pour valider ses choix…

Le jour où tout à basculé !

Il était temps désormais d’officialiser mon choix d’orientation : le Droit. Le dernier jour des inscriptions APB, j’ai supprimé l’ensemble de mes vœux en facultés de Médecine pour inscrire celles de Droit.

Le problème, c’est qu’il faut prioriser ces choix. Pourquoi est-ce un problème ? Et bien autant les fac de médecines n’avaient plus de secrets pour moi, autant les facultés de Droit m’étaient totalement inconnues.

Le néophyte (un peu de vocabulaire pour se la raconter quand même) que j’étais, s’attardait particulièrement sur les premiers et deuxièmes choix.

En effet, le choix était ardu. Deux futurs alternatifs se proposaient à moi : la première fac était à 50km de chez moi (1h30 de bus environ) me permettait d’obtenir une voiture de mes parents (ma première voiture!).

Le second choix, m’offrait l’opportunité d’obtenir un appartement !!! La fac était plus éloignée et moins accessible.

A cette époque mon choix s’est porté sur la voiture pour diverses raisons, notamment professionnelles (oui je travaillais en parallèle de mes études, mais on verra ça plus tard).

Je sais, vous voulez savoir de quelles fac il s’agissait n’est-ce pas ? Les universités étaient celles de Melun et de Créteil.

J’avais donc décidé d’intégrer l’université se trouvant à Melun. En ayant choisit celle-ci, je ne savais pas que j’avais pris la meilleure décision.

En effet, peu de personnes le savent, mais Melun est une extension de l’Université Paris 2 (Panthéon-Assas).

A cette époque (et je crois que c’est toujours le cas), la licence de Droit dispensée y était considérée comme la meilleure de France. Autant dire que je ne me rendais pas du tout compte de la portée de mon choix à ce moment là.

D’ailleurs, cela m’a valu une petite anecdote pour ma première journée…

L’anecdote… le choc de la rentrée

Rentrée à la fac, premier jour de cours, j’ai un peu le trac. Je me rends en voiture jusqu’à la gare (environ 10 minutes). J’arrive à l’heure, voire même légèrement en avance.

De là je prends le bus pour Melun, environ 1h20 en heure de pointe. Et déjà je me rends compte qu’aller à la fac tous les jours sera compliqué.

Mais bon, pour l’instant j’ai l’esprit ailleurs. Je me dis surtout que je ne connais personne là-bas. Ce sera probablement l’occasion de faire de belles rencontres. Et puis je pense surtout à ce nouveau tournant dans ma vie, je viens d’avoir le bac et j’arrive à la fac !

On a tous en tête à ce moment là certains films américains. On s’imagine déjà sur un campus stylé avec des soirées de folies toutes les semaines dans des maisons somptueuses.

Autant dire que ma déception était à la hauteur de mon excitation.

Je connaissais déjà les locaux car je m’y était rendu avec mes parents à la journée portes ouvertes. C’était leur première fois à la fac également. Il s’agissait d’un moment riche en émotions, et je tenais à ce qu’ils soient là pour le partager avec moi.

Bref, j’arrive devant l’amphithéâtre et c’est la cohue ! (c’est clairement n’importe quoi)

Certaines, toutes excitées parlent et rigolent sans discrétion. D’autres, de peur de ne pas avoir les places du fond, tentent de s’engouffrer dans l’amphithéâtre comme on s’engouffrerait dans un RER (désolé pour ceux qui ne connaissent pas les joies de ce train francilien, mais je suis sûr que vous voyez de quoi je parle).

Lorsque j’arrive enfin à entrer dans l’hémicycle il ne reste déjà plus beaucoup de places. Il faut dire qu’il y a plus d’inscrits que de places disponibles dans l’amphithéâtre qui en comprend déjà plus de 900 !

Premier choc par rapport au lycée. Je passe d’une promotion de terminale d’environ 90 élèves répartis sur 3 classes de 30 environ à une promo de 900 étudiants.

Je me hisse environ à la moitié de l’amphi, et je m’assoie légèrement sur le côté. Ni trop près, ni trop loin, de sorte à me fondre dans la masse. Je suis encore assez réservé à cette époque.

Toutefois, je commence à discuter avec mon voisin de gauche. Pas très causant mais plutôt sympa a priori.

Notre professeur d’Introduction au Droit fait son entrée et s’installe à sa chair. Elle prend la parole et nous souhaite la bienvenue. Mais pas n’importe comment.

Elle nous souhaite la bienvenue « dans cette maison » qu’est l’université Panthéon-Assas. Traduisez bienvenue dans votre nouvelle prison. Là où vous allez passez vos prochains jours, que dis-je semaines, voire mois pour les plus courageux et les plus tenaces. Premier sourire. Je commence à me demander où je suis tombé. Mais ce n’est pas grave. Je reste motivé et je suis toujours autant excité de commencer.

Ensuite, après de longues minutes à faire l’éloge du Droit, elle s’interrompt et fit une pause. Je me tourne alors vers mon voisin de gauche et lui dis :

– « Tu trouves pas qu’elle y va un peu fort la prof. ? J’ai l’impression qu’ils s’y croient ici ».

Évidemment, celui-ci sourit et me rétorque tel un slogan : « Ba c’est Assas mec ».

Comme un abru… je réponds « ouai je crois que c’est ça le nom de la fac » – -‘

Le boulet !

Heureusement, il était gentil et me balance comme une bonne claque à la gu…. :

– « Tu sais que notre licence de Droit c’est la meilleure de France ? Et tu sais que vu qu’on est à Melun et pas à Paris, ils vont nous en faire baver encore plus ».

Comment ça plus ? Pourquoi ?

Je l’appris plus tard par d’autres personnes et parfois par d’autres professeurs. Mais je vous expliquerai tout ça un peu plus loin avec une autre anecdote à la clé.

Le trajet du retour

Sur le chemin du retour, après ces 3 premières heures intenses et riches en informations, je médite.

Qu’est-ce que c’est cette histoire de meilleure licence ? Cette question me revient sans cesse. Je n’ai jamais voulu être dans l’élite des étudiants de Droit. Je pensais que ce serait plus cool que la médecine, mais finalement je commence à douter.

Lorsque j’arrive chez moi, mes parents me demandent aussitôt : alors cette première journée ?!

Une question classique, mais à laquelle ce jour là je ne savais trop comment y répondre.

« Euh, bah, ça s’est très bien passé ! »

Puis après quelques échanges, je finis par lâcher le morceau : « j’ai l’impression que ça va être très dur cette année, et je sais pas si j’y arriverai du premier coup ». Quel défaitiste j’étais ^^

A la moindre adversité ou difficulté, et me voilà déjà en train de baisser les bras.

Heureusement mes parents m’ont rassuré, ils m’ont rappelé comment j’ai réussi à avoir une mention au bac (Bac S avec mention assez bien) et avec la moyenne en math (j’avais 5/20 de moyenne en math en 1ère S, je suis arrivé à 11/20 au bac).

Et c’est vrai que ce n’étais pas gagné, et pourtant en donnant tout j’ai finalement réussi à remonter la pente. Je me suis alors convaincu que j’avais le mental nécessaire pour réussir.

Or le mental, c’est 80% de la réussite. Les 20% restant sont essentiellement de la chance. Le mental permet de repousser ses limites, de travailler plus dur et plus longtemps.

Je repartais le lendemain à la fac encore plus motivé que la veille, tel un spartiate se rendant au champ de bataille. Sauf que je ne savais pas que je risquais vraiment de mourir.

Je ne souviens plus exactement comment cette journée s’est déroulé malheureusement (ou heureusement) car c’était il y a tout de même 11 ans. Aujourd’hui, je suis …