Réputé facile, le cas pratique ne manque pourtant pas de faire dégringoler ta moyenne. Cet exercice d’apparence simple reflète en réalité tes qualités en tant que juriste en herbe :
Heureusement, tu es tombé sur cet article. Tu vas découvrir mes 5 premiers conseils pour réussir son cas pratique (pour avoir plus d’informations je t’invite à t’inscrire à la formation « Objectif mention bien »)
Tu ne seras pas surpris si je te dis qu’il te faut apprendre ton cours avant de réaliser ton cas pratique. En revanche, tu ne vas pas devoir l’apprendre de la même manière que lorsque tu étais au lycée, ou lorsque tu apprends une simple matière complémentaire.
En droit, ce qui est important, ce n’est pas de savoir, c’est de pouvoir savoir. Je m’explique. Connaître la solution par cœur n’a pas vraiment de valeur. Ton ordinateur peut le faire. En revanche, trouver la solution à un problème nouveau, seul un juriste aujourd’hui peut le faire. Le but est donc d’apprendre le raisonnement juridique. Plus tu nourriras cette manière de penser, et plus tu seras capable de repousser les limites de ta réflexion de manière globale.
Je sais, je reprends les fondamentaux. Mais pour réussir son cas pratique tu te dois de suivre un minimum de bases. Pour commencer : connaître son cours !
Un cours de Droit, pour être bien intégré, doit être appris dans cet ordre, et uniquement dans cet ordre :
Si tu connais les principales notions de la matière tu seras capable de rechercher dans l’index de fin du code les articles dont tu as besoins. A défaut, tu risques de perdre beaucoup de temps le jour de l’examen.
Repère les termes spécifiques dans les titres de ton cours comme du code, dans les principes énoncés dans le cours comme dans les articles et les arrêts de jurisprudence. Ensuite, l’idéal sera de les maîtriser un minimum pour comprendre les relations qu’il peut exister entre ces notions (l’une est la condition ou la conséquence de l’autre).
L’analyse du sujet est l’étape la plus importante pour réussir son cas pratique. Les étapes suivantes dépendent de cette seule étape préalable. D’ailleurs, la qualité d’un juriste se mesure en partie sur cet aspect du cas pratique.
Pour effectuer une analyse digne de ce nom, voici quelques conseils :
Lors de l’analyse du sujet, tu dois noter tous les problèmes qui te passent par la tête. Tu ne dois opérer aucune censure. Ce sera seulement après les avoirs tous listés que tu pourras décider d’en écarter, de les trier par thème, etc.
Il s’agit sans doute d’une des astuces qui m’a véritablement permis de progresser dans mes analyses de sujet. Avec ce conseil, désormais tout le monde est capable de réussir son cas pratique.
Ceci est très important car tu seras essentiellement jugé sur ta capacité à raisonner. Si tu présentes le régime juridique avant les conditions d’application de ce régime, tu auras tout faux.
Exemple : si tu parles pendant 2 pages des règles de licenciement d’un salarié en CDI, alors qu’en fait tu n’as même pas démontré que le salarié était en CDI, cela n’a aucun sens. Pire, tu t’apercevras probablement dans la partie suivante qu’en réalité il est en CDD…
Évite de faire un cas pratique trop scolaire :
En suivant ces 5 conseils pour réussir un cas pratique, tu devrais désormais obtenir de meilleurs résultats. Si cela n’est pas suffisant de ton point de vue, je propose plus également des cours en ligne. Je te laisse découvrir les deux options :
